On sait qu'il ne faisait pas d'effort particulier durant sa prière, il priait simplement, tel un homme conversant avec un ami, sans effort et sans élévation de la voix, mais pas en silence pour autant. Il prononçait les mots distinctement à la façon dont les hommes le font habituellement, et il ne prolongeait pas sa prière au-delà d'une demi-heure, davantage toutefois le Chabbat et les jours de fête.
Toutefois, après sa prière, il n'était plus le même homme, c'était comme s'il revenait d'un autre monde au point qu'il ne reconnaissait pas bien les gens et les choses jusqu'à ce qu'il ait repris ses esprits, à la façon des premiers Hassidim qui se reposaient pendant une heure après leur prière.
Rabbi de Kotzk, Le Livre de la vérité et de la confiance (tr. Catherine Chalier)